Le Syndicat des Mérandiers de France a tenu le 28 juin 2024 son assemblée générale. Cette dernière a eu lieu à la Maison Martell (Cognac). Durant ce rendez-vous, Vincent Lefort (président), Frédéric Desamais (vice-président) et Bernard Gendre (trésorier) ont été renouvelés de leurs fonctions. L’assemblée générale s’est tenue en présence de l’Office national des forêts (ONF) à travers Claire Quiñones, responsable commerciale Centre Ouest Aquitaine, et Bruno Vuidel, chef de service Lorraine.
À leurs côtés, le chêne à merrain, matière première de la filière, a été au cœur des échanges. En effet, sa disponibilité a un impact sur le réchauffement climatique des forêts et un impact économique, compte-tenu des contraintes commerciales qui s’imposent aux mérandiers. Par ailleurs, à noter que l’Accord de filière « Chêne » conclu en février 2022 et reconduit a engendré une hausse du prix du chêne (+57% depuis 2020), impactant directement les entreprises du secteur des vins et spiritueux.
Face à cette problématique, Vincent Lefort a rappelé que des démarches étaient en cours avec le ministère de l’Agriculture. Des propositions et demandes ont d’ailleurs été faites (liste ci-dessous). « Les mérandiers sont des acteurs essentiels de la forêt française, a commenté Vincent Lefort. Parce que nous contribuons à la valorisation de son chêne de la plus noble des manières, nous espérons que nos attentes trouveront une issue favorable. »
Propositions et demandes
- Que la filière merranderie-tonnellerie soit directement représentée par le SMF et la FTF dans le cadre de l’Accord de filière « Chêne »
- Que soit créé un nouveau label intégrant les forêts privées, pour mieux lutter contre le grand export
- Que le chêne issu de forêts domaniales et communales, de toutes les qualités utilisées par la filière merranderie-tonnellerie, soit systématiquement commercialisé par vente aux enchères publiques, de manière à assurer un accès juste, transparent et équitable au bois à tous les acteurs
- Que soient favorisées les ventes sur pied, pour des raisons écologiques et sanitaires • Que soit améliorée la traçabilité des chênes vendus, à l’échelle de la parcelle
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